[REVUE PLONGEE] Bathyfolages

[Petit Fred]

Bonjour,

une petite revue bien sympathique sur un sujet qui passionne beaucoup d'entre nous :

http://www.plongee-plaisir.com/fr/Bathyfolages.php

Si vous voulez les 2 premiers exemplaires je les ai en pdf.

Bonne lecture !

Fred

[Jean-Marc]

Merci pour le lien . Je ne connaissais pas le site accompagnant la série "Plongée Plaisir" et j'ai demandé les bulletins aussi. La collection avait en effet besoin de mises à jour suite à l'arrêté de 2010.

J'aime bien l'esprit progressiste et ouvert des auteurs. J'aime en particulier la page 26bis du fascicule de mise à jour N4 :

NORMALISATION ET PLONGÉE

Depuis 2007, la plongée est entrée dans une phase de normalisation à l’échelle planétaire. Des normes d’abord européennes (CEN - www.cen.eu) puis mondiales (ISO1 TC 228/WG 1 - www.iso.org) ont ainsi été publiées (Note 2 : En France, l’application de ces normes moniteurs est contestée). Comme toutes les normes, elles fixent des conditions minimales, sans pour autant les imposer. Cela signifie que les organismes désireux d’être certifiés doivent prouver qu’ils respectent au moins les exigences minimales de la norme (ce qui ne les empêche pas de se situer bien au-dessus). L’intérêt est celui commun à toutes les normes : réguler le marché, éviter des pratiques dangereuses, offrir des garanties de prestations et favoriser la circulation des plongeurs et moniteurs.
C’est à chaque fédération ou organisme de délivrance de brevets, sur la base du volontariat, de faire une demande de certification s’il le juge utile.

PROCÉDURE DE CERTIFICATION Sur la base d’une demande initiale de l’organisation (fédération, société commerciale, organisme de certification) désirant être certifiée et de l’envoi de documents concernant le système des brevets, déplacement d’auditeurs dans des centres, discussions avec les dirigeants, audit des cours pratiques et théoriques, etc. Si l’audit est satisfaisant, l’organisation est certifiée. Le certificat est valable 5 ans. La procédure de renouvellement est allégée par rapport à la procédure de première certification.

Pour les centres de plongée prestataires cette certification n'est valable que 2 ans.

On pouvait en moquer à loisir (çà n'a pas été un vain mot ) si ces normes n'avaient pas diffusé à l'international. Aujourd'hui elles devenues un label de référencement : être une centre de plongée reférencé par les tour operators (aux coté des centres black-listés) en Egypte passe obligatoirement par cette certification ISO.

Un article sur les normes est repris dans le bulletin Bathyfolages N°2 où une liste (extraits) des organisations certifiées à ce jour, pour au moins une norme :

BEFOS/FEBRAS/NELOS/LIFRAS (Belgique, CMAS), BSAC (Angleterre), CFT (Irlande, CMAS),
DSDF (Danemark, CMAS), EOYDATK (Grèce, CMAS), FIAS (Italie, CMAS), IANTD (Europe), ISDA
(Italie), NAUI (Europe), NASE (Italie), NOB (Hollande, CMAS), NDL (Russie), PADI, SDI (Europe),
SSI, VDST (Allemagne, CMAS), VDTL (Allemagne), ...
Sources :
http://www.iso.org (recherche des normes du TC 228).
http://www.cen.eu (recherche des normes du TC 329).
http://www.euf-certification.org

Mais la France est ainsi faite, elle impose depuis 2010 à ses visiteurs étrangers des guides de plongées et délègue ses pouvoirs publics à une fédération qui ne sont pas certifiés ISO !!

Dans le Bathyfolages N°1 j'aime assez aussi cette analyse sur la rentabilité des métiers de la plongée dans nous avons discutté plusieurs fois :

Quelques pistes de solution.

Différentes zones, à l’image de l’Estartit (Méditerranée), de Saba ou de Bonaire (Caraïbes) arrivent à rentabiliser la plongée. Des constantes peuvent être dégagées et, même si elles ne peuvent pas être directement transposables, elles permettent de nourrir notre réflexion :

- en étroite collaboration avec leur office du tourisme, promotion de la destination dans le monde entier (participation aux principaux Salons
européens et américains) ;
- capacité des employés et moniteurs à parler au moins 3 langues ;
- prestation complète incluant plongée, hébergement et restauration (la rentabilité est plus sur l’hébergement que sur la plongée en elle-même) ;
- se centrer sur les plongées en autonomie ou auto-encadrées (1 pilote de bateau et 1 directeur de plongée pour 10 à 20 plongeurs, avec 2 à 4 tours dans la journée), à un prix de l’ordre de 28 à 35 euros, acceptable par les clients ;
- commercialisation de produits dérivés (casquette, tee-shirt, vidéos, ...), ...

Nous l’avons dit, il n’y a pas de solution miracle. Mais on peut y réfléchir ...

Je note la bienséance des liens http://www.plongee-plaisir.com/fr/Liens.html qui n'incluent pas la FFESSM ... "Les moniteurs qui utilisent Plongée Plaisir" ont leur libre arbitre ... Ah pardon, j'édite car je n'avais pas vu la page 2 des liens Dommage donc ...