[CR] Cherbourg, le Saint Hubert

[pmk]

Mardi, 17h30. Après avoir récupéré Tite Puce à l'école, nous débarquons au club. Gilles et Benoit sont déjà là, en train de gonfler leurs blocs. A 18h, nous sommes 11 plongeurs et 2 accompagnatrices à prendre la route du port.
Le bateau prend la direction du Saint Hubert, une épave au large de la passe de l'Ouest, sur un fond de 20m. Durant le trajet, les palanquées sont formées. Je serai avec Benoit. Nous avons souvent plongé ensemble comme N1 mais ça sera notre première plongée ensemble en autonome. N'ayant plus d'APN, je lui demande s'il compte faire des photos. Pas envie de plonger avec un fou de la palme à tracer la route. Ca tombe bien, il envisage de faire quelques (2 ou 3) photos.
Arrivé sur zone, le bateau fait des ronds en attendant la bonne heure, l'étale. Puis, au coup de klaxon, je largue la gueuse. Celle-ci file vers le fond. Une première palanquée descend pour accrocher le mouillage à l'épave. Nous attendons quelques minutes en guettant les bulles qui remontent. Dès qu'elles s'éloignent de l'aplomb de la bouée, nous considérons qu'ils sont en explo et que le mouillage est donc accroché. Nous nous mettons à l'eau à notre tour. Regroupement à la bouée et immersion le long du bout.
Nous arrivons sur le fond à 20m. Le mouillage est accroché à un tube. Autour, il n'y a rien, que du sable et des rochers. Gilles nous avait prévenus que si la gueuse était à côté de l'épave, il faudrait prendre le Sud-Est. Un coup d'œil sur mon compas et j'indique la direction à Benoit. Effectivement, après quelques mètres le sol est jonché de débris métalliques. Et la structure du bateau, effondrée, apparaît. Je passe devant. Avec mon phare, je fouille sous les débris. Dès que je vois quelque chose d'intéressant, je fais signe à Benoit qui débarque avec son APN. Un homard sous une tôle, une blennie dans un trou, une grosse vielle au fond d'une cavité,… Soudain, je pointe un tourteau. Il est énorme. Après que Benoit l'ait pris en photo, je m'approche de lui et place mon phare, un gros Bersub halogène, au dessus de sa carapace. Il est plus large que mon phare est long soit plus de 25 cm… Dans un coin de la structure, un congre se cache. Cette épave, peu intéressante en tant que telle car toute effondrée, regorge de vie. Nous faisons un petit crochet sur le côté de l'épave. Là aussi la vie est très présente.
Après 33 minutes, Benoit me fait signe qu'il a froid. Nous interrompons la plongée et prenons la verticale. A 7m, je largue mon parachute. Il me fait signe d'un palier de sécurité de 3 minutes. Nous nous arrêtons donc à 5m. Pendant que nous attendons, je vois soudain le parachute descendre vers nous. Que lui arrive-t-il ? Je le reprends, le regonfle et il refile vers la surface. Mais d'où je suis, je vois qu'il est presque entièrement sous la surface. Nous regagnons la surface et remontons sur le bateau qui nous attendait. Une fois à bord, je rempli mon parachute d'eau. Il est ouvert sur 20 cm à une trentaine de cm du sommet. Décidément, en ce moment mon matériel en a après moi… Heureusement, j'en ai 2 autres à la maison. Celui de mkp et celui que mon frère m'a offert à Noël.
Finalement, Benoit m'avouera qu'il a eu froid aux mains dès quasiment le début et qu'il n'a pas voulu me "gâcher" la plongée. Et finalement, concentré sur les photos, il en avait oublié le froid.
Une fois toutes les palanquées revenues à bord, le bateau reprend la direction du port. En rentrant dans la Petite Rade, nous croisons l'Abeille Liberté qui quitte le port. Le temps tournerait-il ??
Au final, une plongée très sympa. Et le rôle "d'éclaireur" m'a permis de faire passer agréablement le temps tout en parcourant l'épave.
Vivement la prochaine plongée…Mardi, 17h30. Après avoir récupéré Tite Puce à l'école, nous débarquons au club. 2 autres sont déjà là, en train de gonfler leurs blocs. A 18h, nous sommes 11 plongeurs et 2 accompagnatrices à prendre la route du port.
Le bateau prend la direction du Saint Hubert, une épave au large de la passe de l'Ouest, sur un fond de 20m. Durant le trajet, les palanquées sont formées. Je serai avec plongeur avec qui j'ai souvent plongé comme N1 mais ça sera notre première plongée ensemble en autonome. N'ayant plus d'APN, je lui demande s'il compte faire des photos. Pas envie de plonger avec un fou de la palme à tracer la route. Ca tombe bien, il envisage de faire quelques (2 ou 3) photos.
Arrivé sur zone, le bateau fait des ronds en attendant la bonne heure, l'étale. Puis, au coup de klaxon, je largue la gueuse. Celle-ci file vers le fond. Une première palanquée descend pour accrocher le mouillage à l'épave. Nous attendons quelques minutes en guettant les bulles qui remontent. Dès qu'elles s'éloignent de l'aplomb de la bouée, nous considérons qu'ils sont en explo et que le mouillage est donc accroché. Nous nous mettons à l'eau à notre tour. Regroupement à la bouée et immersion le long du bout.

Nous arrivons sur le fond à 20m. Le mouillage est accroché à un tube. Autour, il n'y a rien, que du sable et des rochers. on nous avait prévenus que si la gueuse était à côté de l'épave, il faudrait prendre le Sud-Est. Un coup d'œil sur mon compas et on y va. Effectivement, après quelques mètres le sol est jonché de débris métalliques. Et la structure du bateau, effondrée, apparaît. Je passe devant. Avec mon phare, je fouille sous les débris. Dès que je vois quelque chose d'intéressant, je lui fais signe et il débarque avec son APN. Un homard sous une tôle, une blennie dans un trou, une grosse vielle au fond d'une cavité,… Soudain, je pointe un tourteau. Il est énorme. Je m'approche de lui et place mon phare, un gros Bersub halogène, au dessus de sa carapace. Il est plus large que mon phare est long soit plus de 25 cm… Dans un coin de la structure, un congre se cache. Cette épave, peu intéressante en temps que telle car toute effondrée, regorge de vie. Nous faisons un petit crochet sur le côté de l'épave. Là aussi la vie est très présente.
Après 33 minutes, mon binôme me fait signe qu'il a froid. Nous interrompons la plongée et prenons la verticale. A 7m, je largue mon parachute. Il me fait signe d'un palier de sécurité de 3 minutes. Nous nous arrêtons donc à 5m. Pendant que nous attendons, je vois soudain le parachute descendre vers nous. Que lui arrive-t-il ? Je le reprends, le regonfle et il refile vers la surface. Mais d'où je suis, je vois qu'il est presque entièrement sous la surface. Nous regagnons la surface et remontons sur le bateau qui nous attendait. Une fois à bord, je rempli mon parachute d'eau. Il est ouvert sur 20 cm à une trentaine de cm du sommet. Décidément, en ce moment mon matériel en a après moi… Heureusement, j'en ai 2 autres à la maison. Celui de mkp et celui que mon frère m'a offert à Noël.

Une fois toutes les palanquées revenues à bord, le bateau reprend la direction du port. En rentrant dans la Petite Rade, nous croisons l'Abeille Liberté qui quitte le port. Le temps tournerait-il ??
Au final, une plongée très sympa. Et le rôle "d'éclaireur" m'a permis de faire passer agréablement le temps tout en parcourant l'épave.
Vivement la prochaine plongée…

[mirza]

Merci pour ce nouveau CR

C'est toujours un plaisir de te lire.


mirza

[frenchiegirl]

merci pour ce nouveau CR

pour les parachutes, rien de tel qu'un para à soupape pour éviter qu'il "explose"

[pmk]

pour les parachutes, rien de tel qu'un para à soupape pour éviter qu'il "explose"

Pourtant, un parachute "ouvert" ne devrait pas monter en surpression, l'air pouvant s'échapper par le dessous.

[frenchiegirl]

bah non, l'air ne peut pas s'échapper assez vite quand le parachute monte

[Invité]

Merci pour le CR.

[pmk]

bah non, l'air ne peut pas s'échapper assez vite quand le parachute monte

Bizarre qu'il puisse s'échapper à travers un clapet mais pas une "ouverture béante".
Je mettrais plutôt ça sur le compte de la (non)qualité du parachute.

Quoi qu'il en soit, je vais prendre un des parachutes de "rechange".

[tik140]

apres les parachutes a soupape ne coutent vraiment pas le meme prix que les autres .... du moins je crois !
c est quand meme balot pour ton numerique tu faisais de jolies photos avec
t es bon pour casser la tirelire ....
et l eau elle est a combien chez toi ?
chez moi c est 15°cet apres midi !
merci pour ton recit
vincent

[pmk]

c est quand meme balot pour ton numerique tu faisais de jolies photos avec
t es bon pour casser la tirelire ....

J'ai acheté un caisson pour mon vieux compact Canon IXUS 850 IS. Ca revient moins cher qu'acheter un appareil récent et son caisson. Dommage, il y en avait plusieurs qui me faisaient envie
Normalement, je devrais le recevoir demain ou vendredi. Prochaines photos ce week-end ??

chez moi c est 15°cet apres midi !

On est entre 12° et 13°C. Ca monte tout doucement.

[pmk]

Le nouveau caisson pour l'IXUS 850IS est arrivé ce matin.
Cet après-midi, je voulais le tester à la pompe à épreuve au boulot. J'avais trouvé une "marmite" à la bonne taille mais un problème de mano sur la pompe m'a empêché de faire le test. Du coup, je suis passé ce soir au club et j'ai refilé le caisson vide à un des plongeurs qui sortaient ce soir (je ne pouvais pas y aller pour cause d'obligation parentale). Je viens de le récupérer, il a survécu à une immersion entre 15/20m.

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