[CR] Cherbourg, dérivante le long de la Grande Rade

[pmk]

Comme d’hab, plongée à 18h. On passe à 17h45 chercher les stabs, les blocs et les détendeurs. Ah non, j’ai le mien . Alors juste un pour mkp

L’étal étant vers 20h10, ça sera une dérivante. Une première pour nous. Et vu l’heure, une "semi nocturne".

On est une 12aine de plongeur et un pilote. On pourra donc partir tous en même temps. Je dois plonger dans la même palanquée que mkp. On nous explique comment ça va se passer : on emporte un touret attaché à une bouée. On se met à l’eau, on descend au fond et… c’est parti.

Le bateau sort de la Grande Rade par la passe de l’ouest. Au signal, les palanquées se jettent une à une à l’eau. A notre tour, nous nous mettons à l'eau et nous descendons. Enfin on tente de descendre. Mkp a un problème, elle n’arrive pas à descendre. On fait signe au bateau de revenir et elle remonte à bord.

Comme on a bien dérivé, le bateau nous ramène au point de départ et on se remet à l’eau à deux.

La descente se passe bien mais la visibilité est très mauvaise. Je ne lâche pas l’ombre de mon binôme à côté de moi.
Arrivé au fond, c’est la grande surprise. Le fond est bien là mais il défile à toute allure sous moi. Je me place à l’horizontal, à côté de mon binôme et nous nous laissons embarquer.
Sous nos yeux, le fond défile. J’ai l’impression de planer. Une succession de roches plus ou moins haute, des fonds plus sablonneux. Et la faune : des rougets grondin, une roussette. A un moment, il se cramponne à une roche et de son phare, il m’éclaire une grosse masse posée sur le fond à côté : un obus !?!
Arrivé sur la réserve, je lui fais signe. Nous remontons à la surface. Dehors, il fait presque nuit. Avec son phare il fait signe au bateau qui était en train de ramasser les plongeur partis avant nous et donc plus à l’Est. Nous attendons à la surface. Je suis tout heureux de cette nouvelle expérience.
Puis nous remontons à bord les derniers. Je retrouve mkp qui ne se sent pas trop bien. Rester sur le bateau ne lui réussi pas. Elle vient de nourrir les poissons.
Sur le retour, la traditionnelle douche chaude qui fait dessale un peu.

Une plongée à 24m pendant 17 minutes (une durée raccourcie suite aux tentatives de mkp).



Cette fois, pas de photo. L’appareil a fait trempette avec moi mais je n’ai pas pu le sortir, trop occupé que j’étais à voler.
Et ce week-end, achat d’un phare digne de ce nom. Ca devient indispensable.

Prochaine plongée, samedi ou dimanche en fonction du planning du club.



Edit : correction du titre.

[Jean-Marc]

Un grand merci!

j'adore tes récits de plongée à Cherbourg.

Pas facile de bien s'immerger sans doute dans ces conditions un peu stressantes (pénombre, courant) qui fait que, déjà essouflé, on a de la peine à bien vider les poumons pour descendre. J'espère que vous trouverez des conditions moins "space" pour l'entrainer.

Encore bravo.

[Jean-Michel]

sacré expérience !

[frenchiegirl]

c'est bien sympa les dérivantes mais de nuit ça doit être assez space

Michel tenant le bout relié à une bouée en surface ?

[pmk]

c'est bien sympa les dérivantes mais de nuit ça doit être assez space

Vu la visibilité dans l'eau, jour ou nuit ça ne change rien
Le plus bizarre, c'est de ne voir le fond qu'au dernier moment. Ce qui fait que pendant la descente, je n'avais pas trop l'impression de dériver. Du moins pas à cette vitesse.

Michel tenant le bout relié à une bouée en surface ?

Ouep. Ce type là (environ 50 cm de dia)



Il est descendu jusqu'au fond en déroulant le bout puis l'a maintenu durant la dérive.

[tik140]

bonsoir
ah les dérivantes de cherbourg, elles sont tres réputées car la rade les accelere
mais il arrive aussi que dans ma normandie il y ait des sorties assez vives en vitesse fond même par petits coef , c'est à ne rien y comprendre
plonger chez nous ca forme à la dure
l'avantage c'est qu'après partout ou l'on va c est frisouille !!!!
vincent

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