C'est le backup qui pète !

[Jean-Marc]

Aujourd'hui on a pu plonger, le "courant de reverse" du coup de mistral étant calmé (il en restait un peu). Séance de qualif à 40m : pour les instructeurs on charge un peu le baudet en condensant un max le programme de formation TecRec 50 Padi . Dimanche au CIP Fréjus, bateau très vaste, j'avais un oublié la joie de se monter les uns sur les autres dans un semi rigide hétérogène en plongeurs, mais heureusement loin de la pleine capacité.

J'ai eu un peu de peine à convaincre que je plongeais en étanche "pour l'entrainement" (traduction libre de "training") dans une flotte à 26°C en surface et guère moins de 20°C à 40m . "C'est pour de la souterraine, le bloc?", me demande-t-on, preuve que mon bi est apparement bien transformé en "DIR" .



Runtime au poignet gauche, avec "réchappe temps +10" et "réchappe profondeur +2", tout équipement totalement redondant (sauf les palmes!), on bascule le bloc de déco à la main pour le gréer "on the fly". La plongée commence avec un remorquage sur 20 m d'un plongeur dans le coletard à gérer entre 10 et 5m et avec le courant.

Le bubble et le descent check faits, on croise 4 mérous d'un coup dont un comme un autobus sur la parois verticale du sec des Suisses, tout à l'honneur de mon collègue de Fribourg, et on plombe au plus au fond possible pour un "valve drill", changement de bord du bloc de déco en marche (en nageant). Etalonnage de consommation (SAC) que je merdouille.

Signe on remonte (qui ne se discute pas en tec) selon le runtime (ou presque) : 10m/min jusqu'à 20m, procédure "NOTOX" et synchro du gaz switch du gaz de fond vers le gaz Nx50. M.... je ne trouve pas le 50 dans ma liste, je n'ai pas dû le valider, le temps se faisant longtemps pour l'équipe, je commute sur un 40% avoisinant. L'OSTC a un gaz programmable sous l'eau. Une fois sur la déco, il faut tirer un 1er parachute au spool remonter à 10m, le "perdre" (oui bon, il y a quelqu'un pour le rattraper, hein) et envoyer le second de backup (de secours) sur le bobino de secours aussi. Cà fait maintenant 4 parachutes sous le bateau (on avait prévenu quand même avant ). On réussi même à ne pas les emmêler mais on failli pêcher au moins 3 ou 4 plongeurs au passage.

Avec le courant, çà tire comme un vache car si on est à l'abri du sec, le fil et la bouée sont eux dans le jus. Je ne suis en plus pas tendre avec le matériel, et clac çà pète à 5m. Je me retrouve comme un gland avec le bobino et un bout de fil dans la main. Le palier du runtime qui était prévu très, très, très conservateur est fini depuis belle lurette à l'affichage de l'OSTC et on me redonne mon 1er spool en me disant maintenant idem... toi avec. Je remonte un bras plié sur le bout de mouillage pour tenir le courant, tout en moulinant le spool. En surface on arrive juste à l'étaler à la palme. Qu'est que cela aurait été hier .

Voili, voilou les utilités du training : mettre en évidence les incidents qui arrivent périodiquement et les moyens d'y remédier. Je suis très satisfait de ma config travaillée au calme à Lyon avant ces plongées de qualif instructeur.

Aller, encore une bonne demain matin !

[ebourzeix]

Très jolie config de bi

sec des Suisses

[Nostromo]

L'expérience, y a que ça de vrai.

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