[CR] Cherbourg, plongées de réacclimatation (N2 et Johan)
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[CR] Cherbourg, plongées de réacclimatation (N2 et Johan)
Samedi 8h, mon avion se pose au T3 de Roissy. Le séjour de plongée à Dahab vient de prendre fin.
Dimanche 8h30, de retour au club pour la plongée du dimanche matin. J’ai prévu de faire une plongée tranquille de « réadaptation ». En arrivant, j’apprends que la plupart des prépas N2 ont validé leur N2 durant mon absence. Un coup d’œil à mon Passeport de plongée et on me propose d’essayer de valider l’ensemble ce matin. Ce n’est pas ce que j’avais prévu mais pourquoi pas… Il me reste à faire un déplacement en apnée et une conduite de palanquée.
A 9h, on part à 8 plongeurs sur le bateau. Compte tenu de la marée et du courant, on prend la direction le fort du centre. Les palanquées sont formées. Je me retrouve avec un N1 et un E2. En route, une fois en tenue, je donne les consignes d’exploration (direction, durée max de plongée, consigne de sécurité,…). Arrivé sur zone, on se met à l’eau. L’ordinateur affiche 12°C. Il y a 3 jours j’étais dans une eau à 25°C… Côté visi, c’est pas le pied non plus.
On prend la direction du fond. Une fois arrivé, Gilles nous laisse sur place et part à la limite de visibilité de son phare. Une inspiration dans mon détendeur, je retire celui-ci de ma bouche et je pars le rejoindre afin de décrocher son octopus et prendre une ou 2 goulées d’air dessus avant de repasser à mon détendeur. Le N1 me suis, détendeur en bouche.
L’explo peut démarrer. A moi de guider mes 2 plongeurs. Après quelques minutes, contrôle des manomètres. Un s’écarte un peu trop, je lui demande de revenir… En route, croise une étrille et un tourteau qui se battent pour une carcasse de poisson dont il ne reste plus que la tête et les arêtes, une raie torpille,… On fini par arriver sur une épave de chaland explosée au pied de la digue. Après 28 minutes, j’indique la fin de plongée. Il est temps de diriger tout le monde vers le Nord pour s’éloigner de la digue et faciliter ainsi la récupération par le bateau.
On se retrouve à palmer dans le courant dont on était jusque-là relativement protégé. Puis on entame la remontée à mon rythme en prenant les bulles en repère. Vers 7m, je largue mon parachute. Puis on fait un pallier de 3 minutes vers 5m.
Après ça, retour à la surface. Je suis bon pour payer l’apéro au retour au club.
J’attends que le MF1 qui était avec nous ait validé la feuille pour lui offrir un verre (des fois qu’il change d’avis…).
Lundi 13h. J’ai laissé passer la plongée du matin, une N1, pour profiter de ma première plongée « N2 ». Il est prévu de faire le Pilkoppen, une épave gisant à 30/35m de fond au large de Cherbourg.
Un club de RP est là pour le week-end. On va partir avec eux. Résultat, on se retrouve à 30 pour cette épave. C’est bien trop. Du coup, on décide de scinder le groupe en 2 : un sur le Pilkoppen et l’autre sur le Johan, un remorqueur gisant à 200m de l’autre épave. Il s’agit en fait de 2 remorqueurs qui escortaient la barge AFF66 et qui ont été coulés le 24 juin 1944 par les britanniques... On laisse la priorité au club extérieur pour le Pilkoppen.
Personne dans ma palanquée ne connait le Johan. On nous le décrit rapidement : le remorqueur est couché sur le flanc, la structure bien visible. On peut pénétrer dans la cale par une large ouverture.
Le bateau prend le large, chargé de bouteilles, de sacs et de plongeurs.
On commence par « gueuser » le Pilkoppen puis on va faire de même sur le Johan. A chaque fois, une palanquée se met à l’eau pour fixer la bouée vers l’épave.
Nous nous mettons à l’eau juste après eux. Nous attendons en surface que la bouée soit fixée puis nous prenons la direction du fond. La descente se fait le long du filin. Ca change des descentes dans le bleu (vert). Je vois les mètres défiler. A 20m, je ne peux m’empêcher de penser que c’était mon ancienne « limite ». Vers 30m, nous arrivons sur le bout du filin. Le fond est là. L’épave aussi. L’explo commence. Je me fais la main côté photo sur une étoile de mer.
L’épave n’est pas grande. On en fait rapidement le tour. Ensuite nous passons au-dessus. Des ouvertures, on peut voir une grande cale vide. On remonte sur le pont. Le premier se glisse dans la cale.
Je m’empresse de le suivre. Dans les phares, une multitude de poissons sont surpris à l’abri de la carcasse.
Puis on ressort. On redescend. Une étoile s’agrippe sur la coque.
Des dents de chien tapissent la coque
On repasse vers le point de départ. Dans un coin, un tourteau tente de se soustraire à ma vue.
Un doris citron que je n’avais pas vu au premier passage est là, à côté de sa ponte.
Après 20 minutes, mon ordi m’indique 2 mn à 3m. On retourne sur le filin et on entame notre remontée. Le courant est de retour. On le sent vraiment bien. A 4m, on s’arrête tous les 3. C’est parti pour mon premier palier de décompression.
Puis on refait surface dans une mer d’huile. Le bateau n’est pas loin, en train de récupérer des plongeurs sur l’autre épave. On lâche la bouée pour s’en éloigner et faciliter la manœuvre de récupération.
Quelques minutes plus tard, toujours porté par le courant, le bateau nous récupère.
Vite, temps que le bateau est presque vide il faut en profiter pour prendre une douche et ranger le matériel…
Une fois tout le monde à bord, on reprend la direction du port. Demain, le boulot reprend après cette semaine égyptienne et ce week-end de Pentecôte.
Dimanche 8h30, de retour au club pour la plongée du dimanche matin. J’ai prévu de faire une plongée tranquille de « réadaptation ». En arrivant, j’apprends que la plupart des prépas N2 ont validé leur N2 durant mon absence. Un coup d’œil à mon Passeport de plongée et on me propose d’essayer de valider l’ensemble ce matin. Ce n’est pas ce que j’avais prévu mais pourquoi pas… Il me reste à faire un déplacement en apnée et une conduite de palanquée.
A 9h, on part à 8 plongeurs sur le bateau. Compte tenu de la marée et du courant, on prend la direction le fort du centre. Les palanquées sont formées. Je me retrouve avec un N1 et un E2. En route, une fois en tenue, je donne les consignes d’exploration (direction, durée max de plongée, consigne de sécurité,…). Arrivé sur zone, on se met à l’eau. L’ordinateur affiche 12°C. Il y a 3 jours j’étais dans une eau à 25°C… Côté visi, c’est pas le pied non plus.
On prend la direction du fond. Une fois arrivé, Gilles nous laisse sur place et part à la limite de visibilité de son phare. Une inspiration dans mon détendeur, je retire celui-ci de ma bouche et je pars le rejoindre afin de décrocher son octopus et prendre une ou 2 goulées d’air dessus avant de repasser à mon détendeur. Le N1 me suis, détendeur en bouche.
L’explo peut démarrer. A moi de guider mes 2 plongeurs. Après quelques minutes, contrôle des manomètres. Un s’écarte un peu trop, je lui demande de revenir… En route, croise une étrille et un tourteau qui se battent pour une carcasse de poisson dont il ne reste plus que la tête et les arêtes, une raie torpille,… On fini par arriver sur une épave de chaland explosée au pied de la digue. Après 28 minutes, j’indique la fin de plongée. Il est temps de diriger tout le monde vers le Nord pour s’éloigner de la digue et faciliter ainsi la récupération par le bateau.
On se retrouve à palmer dans le courant dont on était jusque-là relativement protégé. Puis on entame la remontée à mon rythme en prenant les bulles en repère. Vers 7m, je largue mon parachute. Puis on fait un pallier de 3 minutes vers 5m.
Après ça, retour à la surface. Je suis bon pour payer l’apéro au retour au club.
J’attends que le MF1 qui était avec nous ait validé la feuille pour lui offrir un verre (des fois qu’il change d’avis…).
Lundi 13h. J’ai laissé passer la plongée du matin, une N1, pour profiter de ma première plongée « N2 ». Il est prévu de faire le Pilkoppen, une épave gisant à 30/35m de fond au large de Cherbourg.
Un club de RP est là pour le week-end. On va partir avec eux. Résultat, on se retrouve à 30 pour cette épave. C’est bien trop. Du coup, on décide de scinder le groupe en 2 : un sur le Pilkoppen et l’autre sur le Johan, un remorqueur gisant à 200m de l’autre épave. Il s’agit en fait de 2 remorqueurs qui escortaient la barge AFF66 et qui ont été coulés le 24 juin 1944 par les britanniques... On laisse la priorité au club extérieur pour le Pilkoppen.
Personne dans ma palanquée ne connait le Johan. On nous le décrit rapidement : le remorqueur est couché sur le flanc, la structure bien visible. On peut pénétrer dans la cale par une large ouverture.
Le bateau prend le large, chargé de bouteilles, de sacs et de plongeurs.
On commence par « gueuser » le Pilkoppen puis on va faire de même sur le Johan. A chaque fois, une palanquée se met à l’eau pour fixer la bouée vers l’épave.
Nous nous mettons à l’eau juste après eux. Nous attendons en surface que la bouée soit fixée puis nous prenons la direction du fond. La descente se fait le long du filin. Ca change des descentes dans le bleu (vert). Je vois les mètres défiler. A 20m, je ne peux m’empêcher de penser que c’était mon ancienne « limite ». Vers 30m, nous arrivons sur le bout du filin. Le fond est là. L’épave aussi. L’explo commence. Je me fais la main côté photo sur une étoile de mer.
L’épave n’est pas grande. On en fait rapidement le tour. Ensuite nous passons au-dessus. Des ouvertures, on peut voir une grande cale vide. On remonte sur le pont. Le premier se glisse dans la cale.
Je m’empresse de le suivre. Dans les phares, une multitude de poissons sont surpris à l’abri de la carcasse.
Puis on ressort. On redescend. Une étoile s’agrippe sur la coque.
Des dents de chien tapissent la coque
On repasse vers le point de départ. Dans un coin, un tourteau tente de se soustraire à ma vue.
Un doris citron que je n’avais pas vu au premier passage est là, à côté de sa ponte.
Après 20 minutes, mon ordi m’indique 2 mn à 3m. On retourne sur le filin et on entame notre remontée. Le courant est de retour. On le sent vraiment bien. A 4m, on s’arrête tous les 3. C’est parti pour mon premier palier de décompression.
Puis on refait surface dans une mer d’huile. Le bateau n’est pas loin, en train de récupérer des plongeurs sur l’autre épave. On lâche la bouée pour s’en éloigner et faciliter la manœuvre de récupération.
Quelques minutes plus tard, toujours porté par le courant, le bateau nous récupère.
Vite, temps que le bateau est presque vide il faut en profiter pour prendre une douche et ranger le matériel…
Une fois tout le monde à bord, on reprend la direction du port. Demain, le boulot reprend après cette semaine égyptienne et ce week-end de Pentecôte.
Dernière édition par pmk le Sam 19 Juin - 18:02, édité 1 fois
pmk- Cetorhinus maximus
- Nombre de messages : 1545
Localisation : La Manche
Date d'inscription : 04/08/2009
Re: [CR] Cherbourg, plongées de réacclimatation (N2 et Johan)
ça doit faire drôle de plonger en manche juste en rentrant de la mer rouge
merci pour les photos
merci pour les photos
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Marie
Re: [CR] Cherbourg, plongées de réacclimatation (N2 et Johan)
toutes mes félicitations pour ton N2
merci pour les photos
nico
merci pour les photos
nico
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Live to dive, dive to live...
awala- Rhincodon typus
- Nombre de messages : 3653
Age : 51
Localisation : Sud Seine et Marne
Date d'inscription : 09/03/2009
Re: [CR] Cherbourg, plongées de réacclimatation (N2 et Johan)
Deux styles de plongées complètement différentes. En Mer Rouge, je "volais" dans les 20 premiers mètre d'un tombant de plusieurs 10aines (voire 100aines) de mètre. En Manche, on reste au dessus du fond.frenchiegirl a écrit:ça doit faire drôle de plonger en manche juste en rentrant de la mer rouge
La visi n'a rien à voir, la faune non plus. Ici, on prend notre temps, on parcourt quelques 10aines de mètre durant la plongée. Là-bas, on palme à tout va pour suivre le "parcours" derrière le GD.
Donc oui, j'aime bien plongée en Mer Rouge, c'est sympa, exotique. Mais je ne pourrais pas laisser tomber la plongée en Manche pour ne plonger qu'en vacances au soleil. La preuve, à peine de retour que je faisais 2 ploufs. Et vivement le week-end prochain (trop de boulot en semaine en ce moment).
En plus, avec le N2 en poche, ça m'ouvre des plongées jusque-là interdites. Outre l'autonomie dans le cadre des plongées que je faisais jusqu'à présent, je vais pouvoir aller voir les épaves qui se refusaient à moi (déjà commencé avec le Johan hier). La plupart des épaves sont au-delà des 20m par ici. Mais je continuerai à participer aux plongées "N1" limitées à 20m pour expérimenter l'autonomie.
pmk- Cetorhinus maximus
- Nombre de messages : 1545
Localisation : La Manche
Date d'inscription : 04/08/2009
Re: [CR] Cherbourg, plongées de réacclimatation (N2 et Johan)
je suis d'accord avec toi, les eaux bleues et limpides des tropiques nous ne font pas oublier les parfois eaux froides et troubles de nos contrées
et puis j'ai oublié le plus important : félicitations pour ton N2
et puis j'ai oublié le plus important : félicitations pour ton N2
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Marie
Re: [CR] Cherbourg, plongées de réacclimatation (N2 et Johan)
Merci à vous.
Et cet été, le Nitrox base (et peut-être confirmé) à Agay chez Agathonis.
Et cet été, le Nitrox base (et peut-être confirmé) à Agay chez Agathonis.
pmk- Cetorhinus maximus
- Nombre de messages : 1545
Localisation : La Manche
Date d'inscription : 04/08/2009
Re: [CR] Cherbourg, plongées de réacclimatation (N2 et Johan)
Félicitations pour ton N2 et merci pour les photos.
BarbuPirate- Rhincodon typus
- Nombre de messages : 3870
Age : 58
Localisation : PACA / IDF
Date d'inscription : 03/07/2009
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