Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
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Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Introduction : Il est difficile de faire une revue et essai de la Sea Dweller pour 2 raisons majeures : l'image véhiculée par la marque aux yeux du "grand public" surtout en cette période ou le terme "bling" rime avec la marque couronnée, mais aussi parce que la Rolex Sea Dweller est une icone de la montre de plongée, des dizaines de sites internet en parlent, les passions brulent , et presque tout a été dis sur cette montre ... alors pourquoi s'évertuer a faire un article de plus ? Peut être parce que étant plongeur mon expérience ajoutera une pointe d'originalité au test de cette montre adulée ou détestée ... mais en tout cas rarement portée par des plongeurs : tout le paradoxe de cette montre est la : la plongeuse ultime, mais aussi une montre symbole.
La Sea Dweller est une évolution de la Rolex Submariner apparue en 1953, évolution née des exigences de la plongée en saturation ou Rolex découvrit dans les années 60 la nécessité d'équiper ses montres d'une valve de décompression hélium : cette valve apparue sur la Rolex Submariner référence 5514 (modèle destiné a la COMEX) est adoptée en série en 1971 : date de naissance officielle de la Sea Dweller
Contrairement a la multiplicité des modèles de Submariner, l'historique de la Sea Dweller est relativement simple : seuls 4 modèles ont existés : le premier modèle la 1665 (1971-1980), la 16660 (1980-1989), la 16600 (1989-2008) et la toute nouvelle "Deep Sea" (introduite en 2008) la montre qui fait l'objet de la revue est une 16600 de 2004.
Présentation :
La montre est vendue dans un double coffret : cartonnage "façon rocher" que certains trouvent kitch mais bien dans la "tradition Rolex" et un coffret bois gainé cuir vert : cet emballage fleure le rétro et la tradition, à l’ opposé des emballages design/luxe que l'on trouve habituellement sur des montres de ce prix, La montre est vendue avec un nombre impressionnant de papiers et petits "goodies"
- un joli porte feuille cuir vert contenant : une table de décompression (marquée Rolex : marrant pour le plongeur !), le certificat de Chronomètre, un outil de démontage du bracelet et une extension de bracelet "S" plus courte que celle montée d'origine sur la montre.
- la fameuse "ancre Rolex" dont je cherche encore l'utilité (un porte clé ??? mais alors qui s'accroche a tout!) mais la encore nous sommes dans la "tradition" : a noter la profondeur max d'utilisation de la montre gravée sur l'ancre : ici 1220 mètres.
- un sceau en cire rouge, signifiant que la montre est certifiée COSC
- 2 livrets avec les centres agrées Rolex
- un manuel d'utilisation générique couvrant les modèles Sport de la marque
Technique :
Montre automatique de plongée
Mouvement : mouvement de manufacture Rolex 3135, certifié Chronomètre par le COSC
Spécificités techniques :
Etanche 1220 mètres
Montre en acier inox 904L , acier extrêmement résistant a la corrosion
Valve hélium automatique
Premières impressions :
La Rolex Sea Dweller est une "petite montre" face aux standards actuels ! avec son diamètre de 41 mm et son épaisseur de 14,5 mm elle fait figure de plume face a la tendance des montres de plongée, de même diamètre qu'une Submariner, la Sea Dweller donne une impression de compacité en raison de la taille réduite de son verre (29,5 mm pour mieux résister a la pression)
Le boitier alterne les surfaces polies et satinées : polies sur les flancs, satinée sur le haut des cornes et le bracelet, elle garde donc une discrétion accentuée par son petit format (on est bien loin de l'image du "bling")
Notons que le boitier n'est ouvrable qu'avec l'outil spécifique Rolex, comme toutes les montres sportives de la marque
le verre saphir plat est légèrement saillant par rapport a la lunette (épaisseur du saphir : 5 mm!) est non traité anti-reflet, il provoque donc pas mal de réflexions qui peuvent être assez gênantes par forte luminosité
la couronne de fort diamètre (7mm) est équipée du fameux système "Triplock" assurant une étanchéité très sécurisée et réputée
En détail :
Au porté, et si l'on est habitué aux standards actuels la Sea Dweller semble vraiment petite et se fait totalement oublier ... dire que dans les années 80 elle était considérée comme un monstre : elle passe donc parfaitement sur un costume, rôle qui lui est d'ailleurs pour la plupart du temps réservée, elle est plus discrète et moins "identifiable" qu'une Submariner, souvent "trahie" par la présence de la loupe sur la date, difficile d'imaginer en la voyant que c'est un véritable petit sous marin développé en association avec la COMEX, que l'on porte au poignet : Paradoxe de la Sea Dweller. Son épaisseur un peu plus importante que la Submariner n'est a mon sens aucunement gênant et la montre peut tout a fait se loger sous une manche de chemise.
Ne croyez pas que tout me monde s'écriera "ho la Rolex" en voyant votre poignet a 5 mètres, c'est au contraire une "toute discrète" et mon entourage remarque beaucoup plus mes baroudeuses actuelles que cette petite montre au classicisme bon ton et aux lignes classiques (c'est cela d'être une icone ... tellement copiée)
en manipulant la Sea Dweller et pour peu que l'on connaisse un peu l'horlogerie de haut de gamme actuelle on constate que cette montre date un peu par ses détails quasiment "rétro" : le plus frappant étant le bracelet, dont le design est parfait, mais dont la boucle en tôle emboutie fait figure de dinosaure la ou les fabricants s'évertuent d'adresse en proposant des boucles déployantes massives et ingénieuses, rien a reprocher coté qualité, mais uniquement une perception de conception ancienne (notons tout de même les embouts d'entre corne massifs) , la petite taille de la montre et son saphir plat non traité anti reflet ne fait que confirmer l'impression initiale : nous avons a faire ici a un outil se moquant des modes ou des tendances
Le premier remontage est un vrai plaisir : le dévissage de la couronne fait apercevoir le premier joint du triplock avec un pas de vissage large et confortable, puis l'entrainement mécanique est doux et onctueux et le bruit de la montre particulièrement discret y compris son rotor : la qualité se reconnaît aussi par ce type de petits détails.
Originalité chez Rolex (seule la Milgauss et la SD en bénéficient), la présence d'une littérature sur le fond, pour la SD : Rolex Oyster Original gas escape valve, notons toute fois le médaillon central brossé laissé vierge pour une éventuelle gravure personnelle, la encore une différenciation notable avec les plongeuses usuelles présentant pour la plupart un fond constellé de litérature et de logo avec la profondeur maximum d'utilisation ... rien de tout cela ici
Les cornes de ma Sea Dweller ne sont pas percées : ce détail a disparu en 2003 surement pour des raisons esthétiques : je le regrette un peu car c'est une caractéristique vraiment plaisante pour la facilité de changement des bracelets : la montre gagne en esthétique sur ce petit détail, mais le coté pratique en souffre un peu
La lunette tournante unidirectionnelle est particulièrement agréable à faire fonctionner : ses crans sont très vifs permettant la manipulation même avec des gants épais et sa résistance évite tous soucis de déplacement intempestif : simple et efficace
Le cadran émaillé noir profond et brillant et les index cerclés or blancs donnent aux sea dweller modernes ce petit détail "luxe" qui tranche avec l'esthétique purement fonctionnelle des premiers modèles a cadran peint et index non cerclés, le matériau luminescent de mon modèle est du Luminova assurant une brillance suffisante pour lire l'heure durant toute la durée de la nuit
Malgré ses 29 mm de cadran la Sea Dweller est une montre exceptionnellement lisible, l'évolution par petite touche de la forme des index et aiguilles abouti a un résultat hors du commun : l'aiguille des heures "Mercedes" contribue grandement a la facilité de lecture pour une différenciation immédiate de l'aiguille des heures et des minutes
Notons pour finir le petit plaisir de la date sautante instantanée : on est bien loin d'un guichet commençant sa rotation vers 11h30 et finissant après minuit : ici c'est un saut brutal à minuit ! Spectaculaire la première fois
A l'usage :
La montre est bien sur parfaitement à l'aise à la ville, un "classique" intemporel aussi a l'aise sur un costume qu'avec un jean T-shirt ... mais il serai tellement dommage de laisser une Sea Dweller au sec ! , notons une bonne résistance aux petites rayures de la vie quotidienne grâce a - la taille et l'épaisseur réduite, - la bonne protection offerte par la lunette large et - le bracelet brossé peu sensible aux rayures
En plongée : pour commencer, porter une Sea Dweller en plongée c'est une impression particulière : comment ne pas penser a ces générations de plongeurs pro qui ont fait évoluer cette montre ? Comment ne pas penser aux plongées profondes a saturation que certaines de ses sœurs ont connues ...
La montre trouve facilement sa place sur une combinaison avec le choix de deux extensions. On remarque très rapidement l'avantage d'une montre de taille plus raisonnable : l'enfilage de la stab s'en trouve grandement facilitée et il est beaucoup plus facile de protéger la montre sous un gant en cas de chocs prévisibles, l'épaisseur relativement faible expose moins la montre et la préserve des chocs.
La lisibilité de la montre est parfaite quelque soit les conditions d'éclairage et le luminova offre une bonne brillance après un éclairage rapide avec un phare de plongée. La lunette tournante est tout simplement parfaite à l'usage avec ses crans très marqués si facile à tourner même avec des gants mouillés
On retrouve avec la Sea Dweller la quintessence de la montre de plongée de qualité : résistance parfaite, lisibilité optimale, simplicité, après l'essai de pièces plus compliquées (chronographes subaquatiques...) ou plus imposantes c'est un plaisir de retrouver ici les caractéristiques essentielles de l'outil : donner l'heure avec une extrême fiabilité et avec une grande facilité de lecture, jamais une montre aussi simple est "distinguée" ne s'est avérée aussi bonne plongeuse : c'est la force de la Sea Dweller : surement la meilleure plongeuse jamais fabriquée (et en tout cas la plus célèbre avec sa sœur la Submariner) tout en étant une reine du luxe : une équation quasi impossible a résoudre et pourtant parfaitement réussie
Lors de séjour plongée il est rassurant de savoir que la montre est fabriquée en inox 904L, quand on oublie parfois le rituel rinçage à l'eau douce après les plongées
Ni le mécanisme de la lunette ni les maillons du bracelet ne sont sensibles a la présence de sable fin que connait forcement une plongeuse active, jamais d'horribles bruits de crissement après les immersions et la boucle ne présente pas les habituels pièges a eau stagnante comme sur de nombreuses boucles modernes : le rinçage n'en sera que facilité
L'insert de lunette, bien qu'en aluminium, est bien protégé contre les coups et rayures car il est encastré dans cette dernière et protégé par le saphir saillant, il semble que Rolex ai particulièrement bien choisi le traitement de protection de ce dernier car même les Sea Dweller 16600 ayant beaucoup de "vécu" ne présentent plus d'inserts délavés commun dans le cas d'anciens modèles.
Précision :
Comme on peut s'y attendre de la part de Rolex la précision de la montre est très bonne : la précision absolue est hors spécification COSC mais sa régularité impressionnante : +9s/jour au porté d'une régularité quasiment constante, vérifié au chronocomparateur, cette montre aurai donc besoin d'un simple réglage de la précision pour facilement revenir dans ses normes chronométriques (la montre n'a pas été révisée depuis 2004)
Conclusions :
La reine des plongeuse est bien un véritable outil et c'est pour cela qu'elle garde un place unique dans le paysage horloger, toute catégories confondues : l'histoire des montres de plongée est riche en modèles, depuis les purs outils quasiment importables a la ville, aux montres de luxe déguisées en plongeuses : annonçant des étanchéité records et des fonctions subaquatiques mais absolument pas conçues pour la véritable plongée sous marine qu'elles ne verront de toute façon jamais.
Dans ce marché disputé la Sea Dweller est un cas unique : modèle quasiment inchangé (mis a part la révolution de cette année 2008 avec l'introduction de la SDDS) née il y a une quarantaine d'années spécifiquement pour les plongeurs profonds, elle a su se faire un place au plus haut, passée du statut de reine de la profondeur a celle de symbole de l'aventurier dynamique achetant une part de rêve, elle n'a rien perdu de ses qualités initiales qui en font LA plongeuse
Autant dire qu'en tant que plongeur passionné, collectionneur de matériel de plongée ancien et grand amateur d'horlogerie, cette montre ne pouvais que me plaire : et en plongée comme a la ville je lui reconnais un charme unique que seul peut être sa sœur Submariner peut concurrencer
Bien sur une montre ne sert plus à grand chose en plongée à l'ère de l'ordinateur, mais c'est toujours avec plaisir que je plonge avec mes montres et il faut reconnaitre que dans cette catégorie particulière il existe une reine qui mérite sa couronne
Points Forts / Points faibles
Les Plus :
Qualité générale
Mouvement de manufacture d'excellente qualité
La reine des montres de plongée
Parfaite en toute circonstance de la plongée profonde aux réceptions chez le ministre !
Lisibilité
Robustesse et précision
Tenue de la "cote" sur le marché de l'occasion
..... C'est une Rolex
Les Moins :
..... C'est une Rolex
La Sea Dweller est une évolution de la Rolex Submariner apparue en 1953, évolution née des exigences de la plongée en saturation ou Rolex découvrit dans les années 60 la nécessité d'équiper ses montres d'une valve de décompression hélium : cette valve apparue sur la Rolex Submariner référence 5514 (modèle destiné a la COMEX) est adoptée en série en 1971 : date de naissance officielle de la Sea Dweller
Contrairement a la multiplicité des modèles de Submariner, l'historique de la Sea Dweller est relativement simple : seuls 4 modèles ont existés : le premier modèle la 1665 (1971-1980), la 16660 (1980-1989), la 16600 (1989-2008) et la toute nouvelle "Deep Sea" (introduite en 2008) la montre qui fait l'objet de la revue est une 16600 de 2004.
Présentation :
La montre est vendue dans un double coffret : cartonnage "façon rocher" que certains trouvent kitch mais bien dans la "tradition Rolex" et un coffret bois gainé cuir vert : cet emballage fleure le rétro et la tradition, à l’ opposé des emballages design/luxe que l'on trouve habituellement sur des montres de ce prix, La montre est vendue avec un nombre impressionnant de papiers et petits "goodies"
- un joli porte feuille cuir vert contenant : une table de décompression (marquée Rolex : marrant pour le plongeur !), le certificat de Chronomètre, un outil de démontage du bracelet et une extension de bracelet "S" plus courte que celle montée d'origine sur la montre.
- la fameuse "ancre Rolex" dont je cherche encore l'utilité (un porte clé ??? mais alors qui s'accroche a tout!) mais la encore nous sommes dans la "tradition" : a noter la profondeur max d'utilisation de la montre gravée sur l'ancre : ici 1220 mètres.
- un sceau en cire rouge, signifiant que la montre est certifiée COSC
- 2 livrets avec les centres agrées Rolex
- un manuel d'utilisation générique couvrant les modèles Sport de la marque
Technique :
Montre automatique de plongée
Mouvement : mouvement de manufacture Rolex 3135, certifié Chronomètre par le COSC
Spécificités techniques :
Etanche 1220 mètres
Montre en acier inox 904L , acier extrêmement résistant a la corrosion
Valve hélium automatique
Premières impressions :
La Rolex Sea Dweller est une "petite montre" face aux standards actuels ! avec son diamètre de 41 mm et son épaisseur de 14,5 mm elle fait figure de plume face a la tendance des montres de plongée, de même diamètre qu'une Submariner, la Sea Dweller donne une impression de compacité en raison de la taille réduite de son verre (29,5 mm pour mieux résister a la pression)
Le boitier alterne les surfaces polies et satinées : polies sur les flancs, satinée sur le haut des cornes et le bracelet, elle garde donc une discrétion accentuée par son petit format (on est bien loin de l'image du "bling")
Notons que le boitier n'est ouvrable qu'avec l'outil spécifique Rolex, comme toutes les montres sportives de la marque
le verre saphir plat est légèrement saillant par rapport a la lunette (épaisseur du saphir : 5 mm!) est non traité anti-reflet, il provoque donc pas mal de réflexions qui peuvent être assez gênantes par forte luminosité
la couronne de fort diamètre (7mm) est équipée du fameux système "Triplock" assurant une étanchéité très sécurisée et réputée
En détail :
Au porté, et si l'on est habitué aux standards actuels la Sea Dweller semble vraiment petite et se fait totalement oublier ... dire que dans les années 80 elle était considérée comme un monstre : elle passe donc parfaitement sur un costume, rôle qui lui est d'ailleurs pour la plupart du temps réservée, elle est plus discrète et moins "identifiable" qu'une Submariner, souvent "trahie" par la présence de la loupe sur la date, difficile d'imaginer en la voyant que c'est un véritable petit sous marin développé en association avec la COMEX, que l'on porte au poignet : Paradoxe de la Sea Dweller. Son épaisseur un peu plus importante que la Submariner n'est a mon sens aucunement gênant et la montre peut tout a fait se loger sous une manche de chemise.
Ne croyez pas que tout me monde s'écriera "ho la Rolex" en voyant votre poignet a 5 mètres, c'est au contraire une "toute discrète" et mon entourage remarque beaucoup plus mes baroudeuses actuelles que cette petite montre au classicisme bon ton et aux lignes classiques (c'est cela d'être une icone ... tellement copiée)
en manipulant la Sea Dweller et pour peu que l'on connaisse un peu l'horlogerie de haut de gamme actuelle on constate que cette montre date un peu par ses détails quasiment "rétro" : le plus frappant étant le bracelet, dont le design est parfait, mais dont la boucle en tôle emboutie fait figure de dinosaure la ou les fabricants s'évertuent d'adresse en proposant des boucles déployantes massives et ingénieuses, rien a reprocher coté qualité, mais uniquement une perception de conception ancienne (notons tout de même les embouts d'entre corne massifs) , la petite taille de la montre et son saphir plat non traité anti reflet ne fait que confirmer l'impression initiale : nous avons a faire ici a un outil se moquant des modes ou des tendances
Le premier remontage est un vrai plaisir : le dévissage de la couronne fait apercevoir le premier joint du triplock avec un pas de vissage large et confortable, puis l'entrainement mécanique est doux et onctueux et le bruit de la montre particulièrement discret y compris son rotor : la qualité se reconnaît aussi par ce type de petits détails.
Originalité chez Rolex (seule la Milgauss et la SD en bénéficient), la présence d'une littérature sur le fond, pour la SD : Rolex Oyster Original gas escape valve, notons toute fois le médaillon central brossé laissé vierge pour une éventuelle gravure personnelle, la encore une différenciation notable avec les plongeuses usuelles présentant pour la plupart un fond constellé de litérature et de logo avec la profondeur maximum d'utilisation ... rien de tout cela ici
Les cornes de ma Sea Dweller ne sont pas percées : ce détail a disparu en 2003 surement pour des raisons esthétiques : je le regrette un peu car c'est une caractéristique vraiment plaisante pour la facilité de changement des bracelets : la montre gagne en esthétique sur ce petit détail, mais le coté pratique en souffre un peu
La lunette tournante unidirectionnelle est particulièrement agréable à faire fonctionner : ses crans sont très vifs permettant la manipulation même avec des gants épais et sa résistance évite tous soucis de déplacement intempestif : simple et efficace
Le cadran émaillé noir profond et brillant et les index cerclés or blancs donnent aux sea dweller modernes ce petit détail "luxe" qui tranche avec l'esthétique purement fonctionnelle des premiers modèles a cadran peint et index non cerclés, le matériau luminescent de mon modèle est du Luminova assurant une brillance suffisante pour lire l'heure durant toute la durée de la nuit
Malgré ses 29 mm de cadran la Sea Dweller est une montre exceptionnellement lisible, l'évolution par petite touche de la forme des index et aiguilles abouti a un résultat hors du commun : l'aiguille des heures "Mercedes" contribue grandement a la facilité de lecture pour une différenciation immédiate de l'aiguille des heures et des minutes
Notons pour finir le petit plaisir de la date sautante instantanée : on est bien loin d'un guichet commençant sa rotation vers 11h30 et finissant après minuit : ici c'est un saut brutal à minuit ! Spectaculaire la première fois
A l'usage :
La montre est bien sur parfaitement à l'aise à la ville, un "classique" intemporel aussi a l'aise sur un costume qu'avec un jean T-shirt ... mais il serai tellement dommage de laisser une Sea Dweller au sec ! , notons une bonne résistance aux petites rayures de la vie quotidienne grâce a - la taille et l'épaisseur réduite, - la bonne protection offerte par la lunette large et - le bracelet brossé peu sensible aux rayures
En plongée : pour commencer, porter une Sea Dweller en plongée c'est une impression particulière : comment ne pas penser a ces générations de plongeurs pro qui ont fait évoluer cette montre ? Comment ne pas penser aux plongées profondes a saturation que certaines de ses sœurs ont connues ...
La montre trouve facilement sa place sur une combinaison avec le choix de deux extensions. On remarque très rapidement l'avantage d'une montre de taille plus raisonnable : l'enfilage de la stab s'en trouve grandement facilitée et il est beaucoup plus facile de protéger la montre sous un gant en cas de chocs prévisibles, l'épaisseur relativement faible expose moins la montre et la préserve des chocs.
La lisibilité de la montre est parfaite quelque soit les conditions d'éclairage et le luminova offre une bonne brillance après un éclairage rapide avec un phare de plongée. La lunette tournante est tout simplement parfaite à l'usage avec ses crans très marqués si facile à tourner même avec des gants mouillés
On retrouve avec la Sea Dweller la quintessence de la montre de plongée de qualité : résistance parfaite, lisibilité optimale, simplicité, après l'essai de pièces plus compliquées (chronographes subaquatiques...) ou plus imposantes c'est un plaisir de retrouver ici les caractéristiques essentielles de l'outil : donner l'heure avec une extrême fiabilité et avec une grande facilité de lecture, jamais une montre aussi simple est "distinguée" ne s'est avérée aussi bonne plongeuse : c'est la force de la Sea Dweller : surement la meilleure plongeuse jamais fabriquée (et en tout cas la plus célèbre avec sa sœur la Submariner) tout en étant une reine du luxe : une équation quasi impossible a résoudre et pourtant parfaitement réussie
Lors de séjour plongée il est rassurant de savoir que la montre est fabriquée en inox 904L, quand on oublie parfois le rituel rinçage à l'eau douce après les plongées
Ni le mécanisme de la lunette ni les maillons du bracelet ne sont sensibles a la présence de sable fin que connait forcement une plongeuse active, jamais d'horribles bruits de crissement après les immersions et la boucle ne présente pas les habituels pièges a eau stagnante comme sur de nombreuses boucles modernes : le rinçage n'en sera que facilité
L'insert de lunette, bien qu'en aluminium, est bien protégé contre les coups et rayures car il est encastré dans cette dernière et protégé par le saphir saillant, il semble que Rolex ai particulièrement bien choisi le traitement de protection de ce dernier car même les Sea Dweller 16600 ayant beaucoup de "vécu" ne présentent plus d'inserts délavés commun dans le cas d'anciens modèles.
Précision :
Comme on peut s'y attendre de la part de Rolex la précision de la montre est très bonne : la précision absolue est hors spécification COSC mais sa régularité impressionnante : +9s/jour au porté d'une régularité quasiment constante, vérifié au chronocomparateur, cette montre aurai donc besoin d'un simple réglage de la précision pour facilement revenir dans ses normes chronométriques (la montre n'a pas été révisée depuis 2004)
Conclusions :
La reine des plongeuse est bien un véritable outil et c'est pour cela qu'elle garde un place unique dans le paysage horloger, toute catégories confondues : l'histoire des montres de plongée est riche en modèles, depuis les purs outils quasiment importables a la ville, aux montres de luxe déguisées en plongeuses : annonçant des étanchéité records et des fonctions subaquatiques mais absolument pas conçues pour la véritable plongée sous marine qu'elles ne verront de toute façon jamais.
Dans ce marché disputé la Sea Dweller est un cas unique : modèle quasiment inchangé (mis a part la révolution de cette année 2008 avec l'introduction de la SDDS) née il y a une quarantaine d'années spécifiquement pour les plongeurs profonds, elle a su se faire un place au plus haut, passée du statut de reine de la profondeur a celle de symbole de l'aventurier dynamique achetant une part de rêve, elle n'a rien perdu de ses qualités initiales qui en font LA plongeuse
Autant dire qu'en tant que plongeur passionné, collectionneur de matériel de plongée ancien et grand amateur d'horlogerie, cette montre ne pouvais que me plaire : et en plongée comme a la ville je lui reconnais un charme unique que seul peut être sa sœur Submariner peut concurrencer
Bien sur une montre ne sert plus à grand chose en plongée à l'ère de l'ordinateur, mais c'est toujours avec plaisir que je plonge avec mes montres et il faut reconnaitre que dans cette catégorie particulière il existe une reine qui mérite sa couronne
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Les Moins :
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Memento audere semper : souviens-toi d'oser toujours
Douxding's power dive team - TDI-SDI Assistant Instructeur - Niveau IV - Trimix - plongeur Pathfinder CCR Trimix - Instructeur photo/vidéo - plongeur recycleur O2 !
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Belle revue...!!! bravo et belle ROLEX.... pour ma part c'est celle que je préfère...
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Croire et oser
logan- Carcharodon carcharias (Modérateur)
- Nombre de messages : 4952
Age : 62
Localisation : Gironde
Date d'inscription : 11/07/2008
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Vache, je ne sais pas si je dois te remercier pour cette revue : elle est pourvoyeuse de CHI
Bon en fait merci, c'est une super revue, et la montre est top.
Bon en fait merci, c'est une super revue, et la montre est top.
Invité- Invité
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Une superbe revue agrémentée de superbes photos ! Merci JM
poussin- Rhincodon typus
- Nombre de messages : 5465
Age : 45
Localisation : Somewhere in the South
Date d'inscription : 04/01/2008
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Merci pour la revue!
Jared- Rhincodon typus
- Nombre de messages : 3965
Age : 45
Date d'inscription : 04/03/2008
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Comme d'hab, de la revue et de la bonne! Impeccable.
Je suis certain qu'elle est très lisible, mais un comparo avec d'autres vraies plongeuses serait sympa! En tout cas tu as raison de souligner l'importance de la taille réduite de cette SD, niveau confort et praticité.
Je suis certain qu'elle est très lisible, mais un comparo avec d'autres vraies plongeuses serait sympa! En tout cas tu as raison de souligner l'importance de la taille réduite de cette SD, niveau confort et praticité.
Invité- Invité
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Jean-Michel a écrit:
Les Moins :
..... C'est une Rolex
le moins qui est un plus... car si elle n'en était pas une, rien de tout cela ne serait écrit ( )
Une belle revue JM ! Et qui me fait plaisir évidemment !
Je soulignerais avec toi la durabilité de la Sea-Dweller. 3 modèles en 40 ans, quasiment identiques (exceptés les spéc.). Rolex n'a jamais dévoyé la SD - exclusive et intemporelle !
Lautrec- Rhincodon typus
- Nombre de messages : 6416
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 15/07/2007
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Le cadran émaillé noir profond et brillant
Je pense qu'il est simplement laqué noir brillant, l'émaillage aurait été génial cela dit..
J'aurai bien aimé que tu développes un peu sur le cœur 3135 de cette montre de manuf mais bon, la critique est facile, je sais..
Excellente revue pas si évidente que ça, avec toujours d'excellentes photos de ta part!
Invité- Invité
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
L0r@N a écrit:Le cadran émaillé noir profond et brillant
Je pense qu'il est simplement laqué noir brillant, l'émaillage aurait été génial cela dit..
J'aurai bien aimé que tu développes un peu sur le cœur 3135 de cette montre de manuf mais bon, la critique est facile, je sais..
Excellente revue pas si évidente que ça, avec toujours d'excellentes photos de ta part!
non je pense qu'il s'agit bien d'un émaillage les quelques cadrans craquelés que j'ai pu voir me font dire que c'est bien le résultat d'un émail
développer sur le 3135 : oui j'aurai pu mais tellement a déjà été dis sur ce calibre dans d'autres revues, j'ai essayer de mettre des données rarement données sur la SD, comme le test en plongée
_________________
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Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Jean-Michel a écrit:
Ne croyez pas que tout le monde s'écriera "ho la Rolex" en voyant votre poignet a 5 mètres, c'est au contraire une "toute discrète"
J'ai aussi remarqué cela au boulot. Pour la U1 ce fut l'effet inverse...
Jean-Michel a écrit: Notons pour finir le petit plaisir de la date sautante instantanée : on est bien loin d'un guichet commençant sa rotation vers 11h30 et finissant après minuit : ici c'est un saut brutal à minuit ! Spectaculaire la première fois
C'est également un repere dans un endroit silencieux! Le petit "chtoc" vous fais savoir qu'il est minuit
Jean-Michel a écrit: mais il serai tellement dommage de laisser une Sea Dweller au sec !
Jean-Michel a écrit: Précision :
Comme on peut s'y attendre de la part de Rolex la précision de la montre est très bonne : la précision absolue est hors spécification COSC mais sa régularité impressionnante : +9s/jour au porté d'une régularité quasiment constante, vérifié au chronocomparateur, cette montre aurai donc besoin d'un simple réglage de la précision pour facilement revenir dans ses normes chronométriques (la montre n'a pas été révisée depuis 2004)
Merci
L'important c'est la régularité.
Merci JM pour la revue et tes impressions de plongeur.
Invité- Invité
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Jean-Michel a écrit:
développer sur le 3135 : oui j'aurai pu mais tellement a déjà été dis sur ce calibre dans d'autres revues, j'ai essayer de mettre des données rarement données sur la SD, comme le test en plongée
Oui, c'est vrai et tellement rare d'avoir des arguments de vrais plongeurs..
Par contre pour lémaillage:
Wikipédia
L'émaillage est un procédé de fabrication consistant à déposer sur un métal des pigments en suspension dans une huile volatile (émail). L'ensemble est alors soumis à une température d'environ 800°C. L'huile s'évapore déposant les pigments sur le support. Les pièces émaillées ont une grande durabilité, une grande résistance aux rayures, aux agents chimiques et sont faciles à nettoyer.
Je n'ai jamais vu de cadran craquelé comme sur des goussets "de l'ancien temps" sur des sub mais peut être que je me trompe..
J'avais posé la question sur le bar d'en face et un connaisseur m'avait répondu que non..?
Notons que l' émail est une matière quasi inaltérable..
Invité- Invité
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Une revue, ailleurs, qui mentionne le cadran émail...
BC
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Lautrec- Rhincodon typus
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Date d'inscription : 15/07/2007
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Lautrec a écrit:Une revue, ailleurs, qui mentionne le cadran émail...
BC
Mais lorsque l'on apprend qu'il est en émail, chose suffisamment rare de nos jours pour être signalée, on comprend mieux cet aspect. L'émail étant un matériau très cassant, les trous ne sont pas pratiqués une fois le cadran émaillé mais avant. Cela explique pourquoi les arrêtes au bord des deux évidements du cadran (le trou pour laisser passer les axes des aiguilles et le guichet de la date) ne soit pas brusques mais au contraire, en léger biseau, très progressif. La maîtrise de la qualité de ces pentes douces est une autre preuve de l'attention que doit porter Rolex à la fabrication de ces cadrans.
Effectivement, mais je n'en suis pas complètement convaincu.. (quelle tête de mule alors..)
A vérifier donc..
Qu'en est-il des cadrans dit exotiques (qui changent de couleurs et deviennet chocolat a la lumière?
Bref..
Invité- Invité
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Merci beaucoup pour la revue JM, (désolé pour le retard, mais je rentre d'un déplacment professionnel.......y a du retard).
Le SD est vraiment mythique .....
je me permet de vous diriger vers un lien (certains doivent connaitre.....) qui montre que la SD c'est pas du flan.
http://bruno.cracco.free.fr/montres/revues/polpalacios/plongee.html
Le SD est vraiment mythique .....
je me permet de vous diriger vers un lien (certains doivent connaitre.....) qui montre que la SD c'est pas du flan.
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- Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole...
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enzo- Rhincodon typus
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Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
allez, tout le monde chez un depositaire, apres une belle ordonnance comme celle la.
les photos sont superbes et mettent bien en avant tous les details du bracelet, boitier et lunette.
merci JMichel... de rajouter avec cette revue ... a ma longue "wishlist"
les photos sont superbes et mettent bien en avant tous les details du bracelet, boitier et lunette.
merci JMichel... de rajouter avec cette revue ... a ma longue "wishlist"
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time2tic- Alopias Vulpinus (Membre honoraire)
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Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
rien à redire car... tout est dit!
une bombe!...
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Fabrice (Picrate des Caraïbes) - secoué du casque
Master Toutoune Diver - Tamagoshi & Deep Love Specialties Instructor - Scaphand'routier
"Il existe deux sortes de navires, le sous-marin et la cible"
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Une revue au poil !
mirza
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... j'aime bien me mettre sur le dos... j'vois mes bulles qui r'montent et c'est beau...
mirza- Alopias Vulpinus (Membre honoraire)
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Localisation : mes pompes...
Date d'inscription : 19/06/2007
Re: Revue de la Rolex Sea Dweller 4000
Merci pour ta revue.
La mienne est de 2003 et sort de révision (2008)
C'est toujours un bonheur de la porter.
La mienne est de 2003 et sort de révision (2008)
C'est toujours un bonheur de la porter.
Invité- Invité
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