Hermès Arceau « Le Temps Suspendu »

[Invité]

Je cite :

... Avec « Le Temps Suspendu », les ingénieurs de la manufacture indépendante Agenhor – associés à ce projet sous la conduite de Jean-Marc Wiederrecht – nous font entrer dans la dimension poétique du temps, en équipant l’Arceau d’un mouvement aussi révolutionnaire qu’inutile.

La pièce que je vous présente aujourd’hui est la version acier, cadran argenté, montée sur un bracelet en crocodile marron, lui-même équipé d’une boucle déployante.

Notre « étrange objet temporel » se présente sous un aspect – a priori - très classique offrant une indication heures/minutes, associée à un quantième. Mais plusieurs indices nous laissent présager que nous avons en main un concept bien plus surprenant …

D’abord, le cadran contient l’inscription « Le Temps Suspendu », dans une calligraphie similaire à celle des indicateurs horaires si typiques du modèle Arceau lancé en 1978.

Ensuite, la disposition inhabituelle de la couronne à 2 heures indique que « quelque chose » a justifié ce décalage vers le haut …

Et finalement, la réponse ne tarde pas à arriver, sous la forme d’un petit bouton poussoir allongé présent à 9 heures. Ce dernier est d’ailleurs discrètement caché par une lunette ronde surdimensionnée, qui donne de la présence à cette Arceau, tant de face que de côté. Elle contribue à une taille (43 mm) et une épaisseur idéales pour une montre d’un style plutôt habillé.

La magie se déclenche en pressant légèrement sur le bouton poussoir.

Soudainement, l’aiguille du quantième disparaît, et celles des heures et des minutes se figent un peu avant et un peu après l’indicateur à 12 heures, formant ainsi un étroit V. Le cadran, qui est décoré d’un discret guillochage sur la majorité de sa surface, reprend cette particularité. Le motif à fine vague n’est ni présent sur un fin triangle qui part du centre pour encadrer le chiffre 12, et qui reprend cette forme de V, ni sur le demi-cercle du quantième, comme pour attirer l’œil vers ces deux endroits où s’opère la magie de cette pièce.

Mais si le temps semble s’arrêter, il n’est en fait que suspendu.

Alors que les aiguilles sont soit figées, soit cachées, le mouvement continue son travail. Lorsque l’on active à nouveau le poussoir, les aiguilles se repositionnent à la bonne heure et à la bonne date ... Le temps a de nouveau repris le dessus !

...

La suite ici http://www.worldtempus.com/fr/actualites/a-la-une/details/article/1349681438-et-pourquoi-pas-la-hermes-arceau-le-temps-suspendu/

[Invité]

On dirait une Orient avé la RDM, en mode chic...

!!!!!!

[time2tic]

c'est une complication assez tiree par les cheveux.
j'adore la jovialite du type qui dirige la boite qui a concu le mouvement pour Hermes, en revanche elle est pas pres d'entrer dans ma wishlist, celle la!

[Invité]

C'est joli, mais je ne trouve pas d'intérêt à cette complication.

[Fabrice]

C'est quoi la complication en dehors de la date rétrograde?

[Invité]

C'est plein de finesse.
Superbe, mais pas pour moi.

[time2tic]

C'est quoi la complication en dehors de la date rétrograde?

Tu appuie sur le poussoir a 9h, et la montre va indiquer 11h05 Quelle que soit l'heure actuelle. Ensuite tu appuies encore, et elle indique la bonne heure

[time2tic]

Bref, une con-plication!

[Invité]

Justement c'est l'inutilité de beaucoup de complications qui est intéressante... et en voir une de type Seiko Kinetic qui se met en sommeil plusieurs mois et dont les aiguilles reprennent la bonne heure lorsqu'on a besoin de la montre (pour la Kinetic) est rafraichissante je trouve

[Fabrice]

Bref, une con-plication!

ben oui là je comprends mieux....

[time2tic]

je prefere de TRES tres loin les heures poetiques de van cleef et arpels. c'est aussi la maison agenhor qui produit les complications d'affichage et elles ont qd meme une autre gueule...

[Invité]

L'autre montre a le mérite d'être lisible... Celle que tu présentes est artistique sans doute. Modèle pour dame ?

[time2tic]

Oui, pour dame toute la série heures poétiques représente un boulot sur les cadrans assez hallucinant.
Certes, faut aimer,... Moi, j'aime.

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