Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
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Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Invité Lun 11 Mar - 15:26
En 2002, Citizen, le prolifique fabricant de l’increvable série aqualand surprend le micro monde des amateurs de montres/ordinateurs de plongée en coiffant sa gamme de profondimètres d’ un modèle qui se voulait sans aucun compromis à l’époque sur les fonctionnalités de plongée, y compris la déco. dans un package de montre portable au quotidien. Rejoins en 2005 par un modèle Nitrox, cette montre, toutefois non réactualisée et soudainement arrêtée en 2007, reste encore aujourd’hui considérée comme un objet étrange à mi-chemin entre l’objet marketing pour yuppie américain plongeant une fois tous les deux ans à Cancun et un vrai back up professionnel en raison de ses deux particularités remarquables : sa méthode de rechargement et son algorithme de déco pour le moins inhabituel de ce coté de l’Atlantique. Nous y reviendrons.
Une performance exceptionnelle dans un volume aussi petit.
Histoire
J’ignore ce qui a poussé Citizen à sortir un ordi. de plongée en 2002, mais essayons de deviner. La fin des 90s et le début des années 2000 est marqué par une floraison de modèles d’ordinateurs de plongée enfin démocratisés et Citizen qui avait un quasi monopole durant la fin des années 80 avec sa gamme de profondimètres Aqualand, a probablement vu décliner les ventes de ses bestioles dans les années 90 avec l’arrivée sur le marché à des prix abordables des premières gammes de machines incluant des infos de décompression, puis une nouvelle génération à gros succès entre 1997 et 2005 (de la Spyder à la D9), notamment avec l’arrivée massive de Suunto sur tous les segments qui cherchait à contrer le leader Uwatec. L’avantage qu’avait Citizen sur tous les autres concurrents à ce stade c’est qu’eux ils pouvaient partir d’une montre pour faire un ordi, alors que les autres devaient partir d’un ordi. pour faire une montre ! Les historiens de l’électronique de plongée et les exégètes des marques sont invités à compléter le tableau.
Première innovation : l’énergie
Un des sujets cruciaux au début des 00s en matière d’ordi de plongée est l’énergie. Rien de plus désagréable que d’envoyer son Aladin 3 mois chez un revendeur qui va vous prendre un bras pour changer la pile. Quelques constructeurs (ah, le Mares M1 !) prennent le taureau par les cornes, l’utilisateur pourra changer la pile lui-même. Citizen va aller encore plus loin, il sortira le premier ordinateur à batterie rechargeable intégrée qui se recharge comme un téléphone portable, connecté à un dock qui contient 4 piles/batteries AA, lesquelles au passage seront intégralement consommées par une recharge qui dure en totalité environ 7 heures ! Il aurait été en un sens plus pratique de pouvoir le connecter directement au secteur via une alimentation adaptée, ce n’est pas le choix qu’à fait Citizen. Considérons cet inconvénient comme un plus, trouver des piles est possible partout dans le monde… du courant sur prise, ben non ! Et puis, green power oblige, au quotidien on rechargera ses batteries AA à la maison avec un chargeur, et le cas échéant on emmène le tout (4 batteries, le dock Citizen et le chargeur de batterie) sur le bateau de plongée si on part en croisière, de toute façon l’électronique embarquée est telle aujourd’hui entre la photo, les tablettes et les lampes à LED qu’on a toujours besoin de recharger ses batteries AA, les plus courantes lors d’un voyage plongée et les bateaux de plongée modernes proposent tous des prises de courant. En safari type désert et plongée prévoir ses propres piles.
LA Citizen sur son dock. Remarquez les 4 pins sur le coté droit. Le dock contient 4 piles ou batteries AA.
Le choix de la batterie embarquée rechargeable a été contesté au motif que par nature cet outil se décharge avec le temps devient moins fiable voire lache misérablement, confer la batterie de vos portables. J'ai répondu à ces critiques légitimes à l’époque de ce débat avec JM que toutes choses égales par ailleurs (batteries défectueuses, noyées…) ces batteries ne devraient pas avoir une durée de vie moins longue que l’ordi lui-même, étant entendu que je fais 30 à 40 plongées par an, et pas 250, et que si l’accu tenait ne serait-ce que 250 recharges, à raison d’une par mois, c’est son rythme moyen pour moi ça ferait 20 ans de bons et loyaux services : je prends ! A nuancer si on plonge intensivement pendant une semaine en Egypte, la batterie est vide à la fin de la semaine (j’ai testé), donc prévoir la recharge.
Quand à confier sa vie à cette batterie, disons que ni à celle-là ni à celle du plus perfectionné des ordis de dernière génération, telle est ma réponse.
Deuxième innovation : l’algorithme.
L’étonnant choix de l’algorithme développé par le Defense and Civil Institute of Environmental Medicine de Toronto, Canada est une première dans un ordinateur grand public. Jusque la cantonné à des utilisations militaires et professionnelles canadiennes, cet algorithme se retrouve dans un ordi grand public sans que je n’ai pu trouver ce qui a présidé au choix de Citizen qui pourtant n’avait que l’embarras du choix en la matière.
Il s’agit d’une évolution du modèle Kid-Stubbs de 62, revu de façon conservatoire en 1979 par moultes analyses expérimentales (5000 plongées observées) et électroniques (usage du Doppler) qui donnèrent lieu en 1992 à des tables que voila.
Je n’ai pas les capacités pour critiquer ce modèle vs Buhlmann et autres, j’ai simplement trouvé sur le net que ce modèle avait éventuellement plus de pertinence que d’autres pour des plongées en eaux froides, mais ceci me laisse sceptique.
Vous trouverez tout sur le DCIEM sur la page wikipedia du DRDC Toronto, soit le Defense R&D Canada
Les performances.
Le plus remarquable est de permettre l’affichage d’autant d’informations de toute nature dans un rectangle de 2.2 cm x 1.5 cm !!
En plongée
En cours de plongée, info standards incluant la température, le temps de NDC, profo. Instantanée, prof. Max sur un second écran
L’autre info remarquable en plongée est l’existence au palier de l’affichage d’une barre horizontale simulant la profondeur et une courbe instantanée va créer la variation de profondeur autour de cette barre. Critique : la barre est à 5 mètres et non paramétrable, donc si vous faite vos paliers à 3 mètres, il va râler, et un Citizen, ça sait râler avec moultes sonneries qui peuvent vite agaçer les copains de palanquée, heureusement certaines sont déconnectables. Il va donc vous avertir en sonnant si vous dépassez le temps de plongée prévu en réglage nitrox, limite de PO² atteinte (ouf !), seuil d’hyperoxie (re-ouf !), plongée profonde qui lui fait dépasser les paliers qu’il propose soit un premier à 9m, vitesse de remontée excessive, etc. A noter que si on l’agaçe trop (cumul de transgressions de ses règles), il peut se mettre en erreur permanente, c’est-à-dire off pendant 24h !
Pour le reste on trouve tout ce que propose les autres y compris le Nitrox (non switchable en immersion) réglable entre 22 et 50%, plongée en altitude automatique, journal avec 100 plongées, dive plan, plongée en apnée, etc… sauf la gestion de l’autonomie d’air, le multigaz et la boussole puisqu’il ne sait pas faire. De ce point de vue, il est largué par ses concurrents modernes. Plongée loisir en eaux claires seulement !
La critique principale est bien entendu la taille de l’écran, minuscule par rapport aux standards des années 2010, ou tous les ordis sérieux ont augmentés la taille et la qualité de l’affichage. Personnellement je trouve que le rapport entre la taille de l’écran et l’affichage est exceptionnellement bon, et je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus sur une montre de cette taille. Evidemment, on est assez loin d’un affichage de type OSTC c’est évident !
Hors plongée.
Le Citizen Cyberaqualand propose un graph de la plongée très lisible sur un aussi petit écran et fait au moins jeu égal avec le Suunto D9 sur ce point.
Par ailleurs il communique avec un PC via deux modes. Soit une interface optionnelle USB quasi introuvable en Europe ( !), soit par mode infra rouge intégré à la montre, ce qui suppose que le PC en soit également pourvu, ou entre deux montres. Citizen utilise des logiciels appelés Aqualand graph Nx (logiciel de gestion des données de plongée) et CAPgm (config.de la montre) pour gérer les données de plongée qu’envoie la montre. Ces logiciels sont antédiluviens aujourd’hui et s’ils font l’objet d’une vague mise à jour sur le site de Citizen, on sent clairement que Citizen fait le strict minimum sur ce sujet.
Bien entendu journal de plongée bouteille à 3 écrans dont le graph rigolo, journal de plongée apnée, no fly time (ultra conservateur).
La montre.
Gros point fort ! Citizen sait faire des montres à quartz, et on navigue intuitivement dans les pléthoriques fonctions proposées à terre qui vous permettront de gérer à peu près tout ce qui se mesure en temps entre deux plongées. Heure, date, année, GMT intégral (mais pas les demi-heures du Népal ou du Vénézuela),
chrono, compte à rebours, alarmes, minuterie avant d’arrivée à destination, indications de batterie, lumière, etc.
On peut charger des petits symboles qui si on y arrive, permettent de changer tous les jours le petit requin qui s’affiche par défaut en bas à droite en mode de lecture de l’heure. Pur gadget c’est évident. A noter que Citizen anticipait déjà l’avancement en âge des possesseurs de ses montres en proposant un affichage géant heure et minute, fort utile à terre si on à rien d ‘autre à afficher sur la montre.
La montre est en acier, assez épaisse, mais pas trop si l’on compare avec une des reines du marché actuel la Pelagos,
son verre est bien protégé par le réhaut externe saillant de 2 mm.
Les poussoirs sont à ressort que l’on distingue vue d’en dessous, et sont remarquables d’efficacité. Bracelet propriétaire Citizen « raie des fesses » finalement plutôt long et boucle classique citizen à double passant efficace. Fond vissé, manifestement de belle qualité.
A l’usage.
Je l’ai depuis 2007, soit 5 années d’utilisation, utilisation devenue plus rare depuis que j’ai le Seiko. Toutefois je l’ai déjà prêté à des copains/copines qui n’ont pas d’ordi. Elle a 72 plongées au compteur ce jour, dont deux à 60m, et plusieurs fois des consécutives, sinon mon profil de plongeur reste plutôt tranquille avec peu ou pas de paliers.
Je n’ai pas souvenir de l’avoir prise en défaut, aucune défaillance de la batterie, aucune interrogation concernant les infos de plongée, hormis les traditionnels décalages de palier avec les autres plongeurs qui ont des autres algorithmes. Je crois me souvenir, sans autre certitude qu’elle n’aime ni les remontées trop rapides, ni les paliers mal fait, et les deux cumulés la mettent au frigo 24h. A vérifier toutefois (enfin pas trop…). Au total, un objet un peu à mi-chemin de tout, efficace mais limité, évidemment criticable puisqu'objet de compromis, mais pour moi incontestablement fiable et Citizen est une marque qui ne se lance pas à la légère. Au total 5 ans d'existence et une des montres/ordi les plus originales du marché !
Une performance exceptionnelle dans un volume aussi petit.
Histoire
J’ignore ce qui a poussé Citizen à sortir un ordi. de plongée en 2002, mais essayons de deviner. La fin des 90s et le début des années 2000 est marqué par une floraison de modèles d’ordinateurs de plongée enfin démocratisés et Citizen qui avait un quasi monopole durant la fin des années 80 avec sa gamme de profondimètres Aqualand, a probablement vu décliner les ventes de ses bestioles dans les années 90 avec l’arrivée sur le marché à des prix abordables des premières gammes de machines incluant des infos de décompression, puis une nouvelle génération à gros succès entre 1997 et 2005 (de la Spyder à la D9), notamment avec l’arrivée massive de Suunto sur tous les segments qui cherchait à contrer le leader Uwatec. L’avantage qu’avait Citizen sur tous les autres concurrents à ce stade c’est qu’eux ils pouvaient partir d’une montre pour faire un ordi, alors que les autres devaient partir d’un ordi. pour faire une montre ! Les historiens de l’électronique de plongée et les exégètes des marques sont invités à compléter le tableau.
Première innovation : l’énergie
Un des sujets cruciaux au début des 00s en matière d’ordi de plongée est l’énergie. Rien de plus désagréable que d’envoyer son Aladin 3 mois chez un revendeur qui va vous prendre un bras pour changer la pile. Quelques constructeurs (ah, le Mares M1 !) prennent le taureau par les cornes, l’utilisateur pourra changer la pile lui-même. Citizen va aller encore plus loin, il sortira le premier ordinateur à batterie rechargeable intégrée qui se recharge comme un téléphone portable, connecté à un dock qui contient 4 piles/batteries AA, lesquelles au passage seront intégralement consommées par une recharge qui dure en totalité environ 7 heures ! Il aurait été en un sens plus pratique de pouvoir le connecter directement au secteur via une alimentation adaptée, ce n’est pas le choix qu’à fait Citizen. Considérons cet inconvénient comme un plus, trouver des piles est possible partout dans le monde… du courant sur prise, ben non ! Et puis, green power oblige, au quotidien on rechargera ses batteries AA à la maison avec un chargeur, et le cas échéant on emmène le tout (4 batteries, le dock Citizen et le chargeur de batterie) sur le bateau de plongée si on part en croisière, de toute façon l’électronique embarquée est telle aujourd’hui entre la photo, les tablettes et les lampes à LED qu’on a toujours besoin de recharger ses batteries AA, les plus courantes lors d’un voyage plongée et les bateaux de plongée modernes proposent tous des prises de courant. En safari type désert et plongée prévoir ses propres piles.
LA Citizen sur son dock. Remarquez les 4 pins sur le coté droit. Le dock contient 4 piles ou batteries AA.
Le choix de la batterie embarquée rechargeable a été contesté au motif que par nature cet outil se décharge avec le temps devient moins fiable voire lache misérablement, confer la batterie de vos portables. J'ai répondu à ces critiques légitimes à l’époque de ce débat avec JM que toutes choses égales par ailleurs (batteries défectueuses, noyées…) ces batteries ne devraient pas avoir une durée de vie moins longue que l’ordi lui-même, étant entendu que je fais 30 à 40 plongées par an, et pas 250, et que si l’accu tenait ne serait-ce que 250 recharges, à raison d’une par mois, c’est son rythme moyen pour moi ça ferait 20 ans de bons et loyaux services : je prends ! A nuancer si on plonge intensivement pendant une semaine en Egypte, la batterie est vide à la fin de la semaine (j’ai testé), donc prévoir la recharge.
Quand à confier sa vie à cette batterie, disons que ni à celle-là ni à celle du plus perfectionné des ordis de dernière génération, telle est ma réponse.
Deuxième innovation : l’algorithme.
L’étonnant choix de l’algorithme développé par le Defense and Civil Institute of Environmental Medicine de Toronto, Canada est une première dans un ordinateur grand public. Jusque la cantonné à des utilisations militaires et professionnelles canadiennes, cet algorithme se retrouve dans un ordi grand public sans que je n’ai pu trouver ce qui a présidé au choix de Citizen qui pourtant n’avait que l’embarras du choix en la matière.
Il s’agit d’une évolution du modèle Kid-Stubbs de 62, revu de façon conservatoire en 1979 par moultes analyses expérimentales (5000 plongées observées) et électroniques (usage du Doppler) qui donnèrent lieu en 1992 à des tables que voila.
Je n’ai pas les capacités pour critiquer ce modèle vs Buhlmann et autres, j’ai simplement trouvé sur le net que ce modèle avait éventuellement plus de pertinence que d’autres pour des plongées en eaux froides, mais ceci me laisse sceptique.
Vous trouverez tout sur le DCIEM sur la page wikipedia du DRDC Toronto, soit le Defense R&D Canada
Les performances.
Le plus remarquable est de permettre l’affichage d’autant d’informations de toute nature dans un rectangle de 2.2 cm x 1.5 cm !!
En plongée
En cours de plongée, info standards incluant la température, le temps de NDC, profo. Instantanée, prof. Max sur un second écran
L’autre info remarquable en plongée est l’existence au palier de l’affichage d’une barre horizontale simulant la profondeur et une courbe instantanée va créer la variation de profondeur autour de cette barre. Critique : la barre est à 5 mètres et non paramétrable, donc si vous faite vos paliers à 3 mètres, il va râler, et un Citizen, ça sait râler avec moultes sonneries qui peuvent vite agaçer les copains de palanquée, heureusement certaines sont déconnectables. Il va donc vous avertir en sonnant si vous dépassez le temps de plongée prévu en réglage nitrox, limite de PO² atteinte (ouf !), seuil d’hyperoxie (re-ouf !), plongée profonde qui lui fait dépasser les paliers qu’il propose soit un premier à 9m, vitesse de remontée excessive, etc. A noter que si on l’agaçe trop (cumul de transgressions de ses règles), il peut se mettre en erreur permanente, c’est-à-dire off pendant 24h !
Pour le reste on trouve tout ce que propose les autres y compris le Nitrox (non switchable en immersion) réglable entre 22 et 50%, plongée en altitude automatique, journal avec 100 plongées, dive plan, plongée en apnée, etc… sauf la gestion de l’autonomie d’air, le multigaz et la boussole puisqu’il ne sait pas faire. De ce point de vue, il est largué par ses concurrents modernes. Plongée loisir en eaux claires seulement !
La critique principale est bien entendu la taille de l’écran, minuscule par rapport aux standards des années 2010, ou tous les ordis sérieux ont augmentés la taille et la qualité de l’affichage. Personnellement je trouve que le rapport entre la taille de l’écran et l’affichage est exceptionnellement bon, et je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus sur une montre de cette taille. Evidemment, on est assez loin d’un affichage de type OSTC c’est évident !
Hors plongée.
Le Citizen Cyberaqualand propose un graph de la plongée très lisible sur un aussi petit écran et fait au moins jeu égal avec le Suunto D9 sur ce point.
Par ailleurs il communique avec un PC via deux modes. Soit une interface optionnelle USB quasi introuvable en Europe ( !), soit par mode infra rouge intégré à la montre, ce qui suppose que le PC en soit également pourvu, ou entre deux montres. Citizen utilise des logiciels appelés Aqualand graph Nx (logiciel de gestion des données de plongée) et CAPgm (config.de la montre) pour gérer les données de plongée qu’envoie la montre. Ces logiciels sont antédiluviens aujourd’hui et s’ils font l’objet d’une vague mise à jour sur le site de Citizen, on sent clairement que Citizen fait le strict minimum sur ce sujet.
Bien entendu journal de plongée bouteille à 3 écrans dont le graph rigolo, journal de plongée apnée, no fly time (ultra conservateur).
La montre.
Gros point fort ! Citizen sait faire des montres à quartz, et on navigue intuitivement dans les pléthoriques fonctions proposées à terre qui vous permettront de gérer à peu près tout ce qui se mesure en temps entre deux plongées. Heure, date, année, GMT intégral (mais pas les demi-heures du Népal ou du Vénézuela),
chrono, compte à rebours, alarmes, minuterie avant d’arrivée à destination, indications de batterie, lumière, etc.
On peut charger des petits symboles qui si on y arrive, permettent de changer tous les jours le petit requin qui s’affiche par défaut en bas à droite en mode de lecture de l’heure. Pur gadget c’est évident. A noter que Citizen anticipait déjà l’avancement en âge des possesseurs de ses montres en proposant un affichage géant heure et minute, fort utile à terre si on à rien d ‘autre à afficher sur la montre.
La montre est en acier, assez épaisse, mais pas trop si l’on compare avec une des reines du marché actuel la Pelagos,
son verre est bien protégé par le réhaut externe saillant de 2 mm.
Les poussoirs sont à ressort que l’on distingue vue d’en dessous, et sont remarquables d’efficacité. Bracelet propriétaire Citizen « raie des fesses » finalement plutôt long et boucle classique citizen à double passant efficace. Fond vissé, manifestement de belle qualité.
A l’usage.
Je l’ai depuis 2007, soit 5 années d’utilisation, utilisation devenue plus rare depuis que j’ai le Seiko. Toutefois je l’ai déjà prêté à des copains/copines qui n’ont pas d’ordi. Elle a 72 plongées au compteur ce jour, dont deux à 60m, et plusieurs fois des consécutives, sinon mon profil de plongeur reste plutôt tranquille avec peu ou pas de paliers.
Je n’ai pas souvenir de l’avoir prise en défaut, aucune défaillance de la batterie, aucune interrogation concernant les infos de plongée, hormis les traditionnels décalages de palier avec les autres plongeurs qui ont des autres algorithmes. Je crois me souvenir, sans autre certitude qu’elle n’aime ni les remontées trop rapides, ni les paliers mal fait, et les deux cumulés la mettent au frigo 24h. A vérifier toutefois (enfin pas trop…). Au total, un objet un peu à mi-chemin de tout, efficace mais limité, évidemment criticable puisqu'objet de compromis, mais pour moi incontestablement fiable et Citizen est une marque qui ne se lance pas à la légère. Au total 5 ans d'existence et une des montres/ordi les plus originales du marché !
Invité- Invité
Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par PépéO2 Lun 11 Mar - 16:53
merci pour cette revue super détaillée !
Il me semble que Citizen a cessé d'être importé en France pendant quelques années au cours des 90's (c'est ce qu'un horloger m'avait dit à l'époque, au moment où je souhaitais faire réviser mon Aqualand...à vérifier...) ; ça explique peut être que ce type de modèle ne semble pas répandu par chez nous, certainement à tort puisque lorsqu'on te lit on voit bien qu'il n'avait rien à envier à un Spyder par exemple !
Il me semble que Citizen a cessé d'être importé en France pendant quelques années au cours des 90's (c'est ce qu'un horloger m'avait dit à l'époque, au moment où je souhaitais faire réviser mon Aqualand...à vérifier...) ; ça explique peut être que ce type de modèle ne semble pas répandu par chez nous, certainement à tort puisque lorsqu'on te lit on voit bien qu'il n'avait rien à envier à un Spyder par exemple !
PépéO2- Cetorhinus maximus
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Invité Lun 11 Mar - 17:25
Superbe revue.
J'en ai cherché une quelques temps mais...
J'en ai cherché une quelques temps mais...
Invité- Invité
Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Invité Lun 11 Mar - 17:30
jecko a écrit:Superbe revue.
J'en ai cherché une quelques temps mais...
Merci ! C'est vrai que c'est un peu de boulot... En plus sur un engin rendu presque obsolète (on dit aussi collector
) par l'évolution technologique. Faut vraiment être 
Invité- Invité
Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Nostromo Lun 11 Mar - 17:32
La Citizen de plongée ultime. C'était ça, Casio avec la Spf 100, Seiko avec les M7xx et Citizen avec les Aqualand : du fun et de la prise de risque. Cet ordi là n'est toujours pas ridicule face aux D4.
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La plongée à l'oxy pur est un travail qui se fait dans le feutré.
Nostromo- Alopias Vulpinus (Membre honoraire)
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Nostromo Lun 11 Mar - 17:33
Sur la baie, ce modèle est assez courant, il me semble.
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Nostromo- Alopias Vulpinus (Membre honoraire)
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par nono le tourteau Lun 11 Mar - 17:37
super revue, merci
nono le tourteau- Rhincodon typus
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par benc Lun 11 Mar - 17:47
Super revues pour une montre atypique !
Merci du partage
Ben
Merci du partage
Ben
benc- Rhincodon typus
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Invité Mar 26 Mar - 10:11
Merci pour la présentation de cet autre oiseau rare. On sait si d'autres marques que Seiko et Citizen se sont lancées dans les montres-ordis ? Et merci de ne pas me parler de Suunto, ça on connaît.
Invité- Invité
Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Nostromo Mar 26 Mar - 10:33
Scubapro, Oceanic... 
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Nostromo- Alopias Vulpinus (Membre honoraire)
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Invité Mar 26 Mar - 10:37
Nostromo a écrit:Scubapro, Oceanic...
Nan ! Désolé, ça c'est des ordis-montres, pas des montres-ordis ! Et toc !
Invité- Invité
Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Jean-Michel Mar 26 Mar - 10:55
j'adore ton approche "hors des sentiers battus" pour les instruments de plongée : en celle la et l'ordi Seiko c'est quand même du très rare ! : merci
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Invité Mar 26 Mar - 15:12
Oui, quand on y pense celle la elle a tout du vilain petit canard celle la. Rechargeable par piles, algorithme canadien, écran minuscule... Mais j'en raffole.
C'est la seule montre pour laquelle on m'a presque harcelé pour que je la vende, marrant ! Mais non, je la garde !
C'est la seule montre pour laquelle on m'a presque harcelé pour que je la vende, marrant ! Mais non, je la garde !
Invité- Invité
Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Jean-Michel Mar 26 Mar - 19:14
JMBL a écrit:Merci pour la présentation de cet autre oiseau rare. On sait si d'autres marques que Seiko et Citizen se sont lancées dans les montres-ordis ? Et merci de ne pas me parler de Suunto, ça on connaît.
j'ai listé :
suunto, Mares, Scubapro, Aeris, Cressi, Citizen, Seiko, Apeks, dive Rite .... mais depuis il y a du en avoir d'autres :
http://www.lesmala.net/plongee/montreordi.htm
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par ebourzeix Mer 27 Mar - 22:43
Très intéressant. Merci pour cette belle revue 
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Re: Citizen Cyber aqualand Nx - la grosse revue de détails !
par Guinessfrog Jeu 4 Aoû - 13:17
Laurence; merci de ne pas deterrer des sujets de 2013. je t envois un PM.
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